L'entrée du village en venant d'en ville
L’entrée du village de Château Gombert était constituée d’un chemin assez étroit traversé par les ruisseaux des Mourets et de Palama. Aux premières maisons se trouvait une montée estimée à plus de 10% en 1857 par les services techniques de la municipalité HONNORAT. Cette forte pente était appelée autrefois « Le Comon ». A cette difficulté il faut rajouter le fait que le ruisseau de Palama, aussi appelé ruisseau de Merlan, du nom d’un ancien propriétaire de la propriété de Gombert au 16ème siècle, traversait sans aucun aménagement le bas du village. On imagine dans quel état pouvait se trouver ce chemin lors des pluies d’automne ou de printemps. Les parties en contrebas constituaient un véritable bourbier surnommé « Pourquaresse ».
Le 31 octobre 1857, faisant suite à de nombreuses demandes de la population Gombertoise, l’ingénieur des Ponts et Chaussées DELATRE, rédige un rapport dans lequel il propose l’adoucissement de la pente en modifiant le tracé de l’entrée. Cette déviation, empruntant le bas de la propriété De Gombert, permettrait d’éviter la construction d’un ouvrage plus important en empruntant un tracé qui positionnait l’ouvrage à une hauteur raisonnable et suffisante.




Entrée dans le village







La transformation de l'entrée et le déplacement du lavoir public


Plan réalisé en 1857 pour envisager la modification de l’entrée du village. A cette occasion le lavoir sera déplacé. La montée était particulièrement raide et dangereuse du fait des ravinements provenant des Mourets et de Palama. Sur le tracé on voit le ruisseau des Mourets et celui de Palama.

Les travaux ont certainement été réalisés à partir de 1860 date des dernières indemnisations. Par la suite en 1907 une nouvelle rectification sera réalisée dans la perspective de l’arrivée du tramway. A cette occasion la terrasse devant la maison de l’entrée de la propriété De Gombert sera détruite ainsi qu’un autre bassin se trouvant dans l’angle du chemin de Palama, où se trouve actuellement une pharmacie.
Sur le dessin attribué à M. JOUVE, publié dans La Provence Artistique & Pittoresque du 30 avril 1882, on voit la nouvelle entrée toute neuve avec le nouveau lavoir reconstruit en contrebas. Derrière le bâtiment, la hauteur du mur est nettement visible, ce qui laisse imaginer la rudesse de la pente dans la configuration antérieure.
L’ancien accès sera conservé pour desservir les propriétés en contrebas et plus particulièrement un moulin à huile dont la bâtisse est toujours visible de nos jours.
A l’occasion du déplacement du lavoir, sera rajoutée une nouvelle arrivée d’eau en provenance du canal de Marseille, par un aqueduc qui passe sous le parking et la poste. Les Gombertois savaient reconnaitre le tuyau d’arrivée de la bonne eau en provenance de la source captée en 1722, et celui de l’eau provenant du canal nouvellement creusé.
Une délibération du conseil Municipal en date du 15 juillet 1858, indique que les propriétaires Gombertois ont contribué à hauteur de 2 000 Francs sur une dépense globale évaluée à 12 380 francs de l’époque. C’est dire l’ampleur de la nécessité.l